DU PUR, DU VECU DE L'INSTANTANE

D'abord un récital de situations plus vraies les unes que les autres, après...


Merci à Véro et au news de fr...

Un professeur, qui pour la énième fois m'a dit : "Mademoiselle boutillon, qu'est ce que je viens de dire ?", a un jour recu comme réponse (sur un ton emporté) : "oh! calme toi mec, je fais pas de bruit, je t'empeche pas de faire ton cours, alors fiche moi la paix! y'en a marre!" Le prof a été tellement surpris de ma reaction qu'il n'a rien trouvé a dire et a repris le cours.

On peut manquer de respect sans le vouloir :
J'étais toute petite (école primaire) dans une école catholique : uniforme/tablier... J'avais oublié mon tablier dans un local et l'institutrice m'avait autorisée à le récupérer. Arrivée dans cette pièce fort sombre, j'ai éclairé et commencé à chercher minutieusement ce tablier... Tout-à-coup, je me suis retrouvée dans le noir (et j'avais la trouille du noir) alors j'ai "gueulé" un bon coup : "Nom de D... quelle est l'imbécile qui vient d'éteindre ??"... Aussitôt, la lumière est revenue et une "soeur" était sur le seuil de la porte, l'air pas content du tout !!

Dans ma tendre enfance, le jour du mariage de ma tante... Un de mes Grands oncles était là, genre gros nounours montagnard avec son franc parlé, et toujours un mot pour rire... moi je l'adorais, il me faisait beuacoup rire même si je ne comprenais pas toujours tout...
Nous voilà en train de quitter la maison pour rejoindre les voitures... Le tonton me tiens la porte, je passe nonchalamment... Tout d'un coup il me dit : " Merci mon chien..." Moi je comprends pas trop, en tout cas, je comprends pas qu'il s'attend à ce que je le remercie de m'avoir tenu la porte... après un instant de réflexion, j'en conclues que c'est une nouvelle blague que j'ai pas compris... Alors avec un grand sourire je lui réponds : " Merci mon chien !!!"
Je ne me rappelles pas des dialogues qui ont suivi, mais ce dont je me souviens parfaitement, c'est que j'ai couru... très vite... très longtemps... j'suis même arrivé à l'église avant la première voiture...

Un homme et sa femme, sur la route des vacances, s'arrêtèrent pour manger un morceau. Le parking était payant et non loin de là, l'homme découvrit ce qui lui semblait être un distributeur de tickets. Monnaie en main, il s'y précipita prêt à glisser une pièce dans l'appareil. Il réalisa alors qu'il se trouvait devant une pharmacie et que l'appareil était un distributeur de préservatifs...L'homme, la septantaine largement dépassée, eut droit à un commentaire d'un groupe de jeunes témoins de la scène :
- alors, pépé, on s'défonce ce soir ???

La "septantaine" me rappelle une histoire (vraie aussi) arrivée lors d'un déplacement professionnel à Bruxelles.
On était tout un groupe dans une salle de réunion et collègue (belge) me dit tout bas en se penchant vers moi :
- Tu sais fermer la porte ?
Moi : - Ben, Oui !
Et en mon for intérieur je me demande s'il est con ou s'il me prend pour un con. Ne voyant pas de réaction de ma part, il se lève en soupirant, fait le tour et va fermer la porte . Lorsqu'en déjeunant, j'en ai entendu un autre demander à son voisin de table :
- Tu sais me donner le sel s'il te plaît !

Là j'ai compris et me suis platement excusé auprès de mon premier collègue qui s'est bien marré de ma confusion.

Alertés par des voisins inquiets, les pompiers niçois ont enfoncé la porte d'un appartement pour secourir un enfant abandonné. Ils n'ont trouvé qu'un perroquet, acquisition récente du locataire, qui depuis des heures criait : Papa ! Maman !

Un voyant fait ses prédictions à la télévision et voit dans les astres que Louis Le Pensec va démissionner du Ministère de l'Agriculture en 1999. Bravo, Monsieur l'astrologue ! Élu au Sénat, Le Pensec n'est plus ministre depuis 4 mois. Il faudrait peut-être lire les journaux...

Souvenir perso : à 18 ans sur une plage du sud, la nuit. Après d'habituelles péripéties, genre approche de sioux, je me retrouve avec ma proie, une allemande, bien balancée et sacrément musclée. Mains qui explorent, souffle retenu. Bon, tout va bien. Soudain, au franchissement de l'élastique du slip du bikini, une poigne d'acier s'abat sur la main de l'intrépide, accompagnée d'un ordre qui claque :
"Du wird kein centimeter weiter gehen !" ("t'iras pas un centimètre plus loin !")
Crénom ! Ça vous douche les meilleures intentions. Les violons, dans ma tête, se transforment en concert d'aspirateurs.
Elle me dit : "Mais je ne veux pas que tu croies que les allemandes n'ont pas de tempérament." (kein temper).
Et d'un geste décidé, elle dégrafe son soutif et s'allonge. Je suis baba devant un tel déferlement de romantisme. Spectacle hallucinant : sa poitrine, plus que généreuse, s'étale, gagnée par les langueurs de la gravité terrestre ; dans la semi-pénombre, sur son corps bronzé, invisible, on ne voit que ses seins, parfaitement blancs, illuminés par le clair de lune. Et moi, j'hésite entre le sentiment d'être un caniche de salon, ou mieux : un lapin hypnotisé par les phares d'une bagnole. Les phares de ses seins dans la nuit. Je suis pris alors d'un fou-rire inextinguible.. Et l'histoire s'est arrêtée là.

Vous, sur le Net, vous rigolez, moi je drague.
C'est bourré de sites pour ça.
Mais bon, la drague en vrai, c'est pas mal non plus.
Par exemple, la nana que je viens de laisser, à l'instant, dans mon lit, pour vous écrire (il est une heure du mat quand je commence ce post), épuisé elle m'a laissé ! Epuisé ! Elle par contre, en pleine forme, la garce ! Mais on dirait un mec : à peine en avions-nous fini, qu'elle s'est retournée et s'est endormie dis donc !
(Où est-ce que j’ai déconné ? Bon Dieu ! Où est-ce que j’ai déconné ?)
Cette nana, je ne l'ai pas connu sur le Net. Dans une soirée chez des copains. Rigolotte, nymphomane et néanmoins charmante. Lorsque je me suis levé pour rentrer elle s’est levé presqu'en même temps et on est descendus ensemble (les copains habitent au premier étage).
Dans la rue, au moment de se séparer elle me demande si j’habite loin. Un peu surpris je lui répond : ben non !
- C'est par où ?
- Par là.
- Je t'accompagne ?
Là je suis interloqué : une nana qui veut m'accompagner ! D’habitude elles m’éconduisent... Espérant une conclusion heureuse, ma poutre devient quand même peu à peu apparente... (je n'ai pas de poutre. C'est juste un vieux sujet de plaisanterie avec mon voisin le marchand de poisson lorsque nous devisons sur la mode vestimentaire des années fin 70/début 80, et notamment sur les pantalons masculins, taillés pour faire du moindre fêtu de paille une pièce maîtresse du meilleur aloi).
Je prends donc la posture poutre apparente (au cas où... mais, en écrivant ces lignes, je m’aperçois que l’affaire était déjà entendue) et mate ses seins. Ah ses seins ! SES SEINS ! Comme ceux de la fille de la compta dis-donc ! (celle du troisième) .
- Ben... euh... c’est à dire que...
(Recevoir ? Je fais mentalement un rapide check-up sur l'état de l'appart : j’ai pas fait la vaisselle depuis deux jours, le frigo est vide que c’en est une cata : l’argent rentre pas, je suis au régime riz-oeufs, oeuf-riz, parfois même pâtes-oeufs, depuis trois semaines - il n’y a plus de pinard, même pas passé l’aspirateur alors que Toupie, ma chatte angora, a oublié que c'est l'hiver et continue d'essaimer ses touffes de poils partout... Ah bon Dieu ! Et il faut que je reçoive...)
- Tu m’offres le dernier verre ?
(Le premier et le dernier oui ! Quand elle va voir l’appart et l’état du bonhomme paniqué à l’idée de recevoir dans un pareil taudis ! On devrait se surveiller nous autres célibataires, on devrait se surveiller !)
- Ben... si tu veux... mais... c’est un peu aride chez moi en ce moment... pas eu le temps de faire les courses et...
(Des prétextes ! Toujours des prétextes !)
- Ce n’est pas grave. Tu as bien une bouteille de vin ?
(Aïe aïe aïe ! )
- Et... euh... pas eu le temps non plus de faire le mén...
Là, en marchant, on est arrivé à sa voiture. Je regarde à l’intérieur : un bordel pas possible. Bon ! Ben la question du ménage, pas la peine de s’en faire ! Je pourrai toujours lui parler de sa voiture.
Arrivés chez moi je réalise que mon instrument de torture (pompeusement baptisé banc de musculation) est bien visible à côté de la mezzanine... Quand elle verra mon bide rebondi et mes bras fluets (non, les bras, elle a déjà vu) elle va me prendre pour un blaireau... mais alors un blaireau... (On ne devrait exposer ce genre d'instrument qu'après deux ans d'utilisation intensive, sinon, bonjour les commentaires)
Je transpire à grosses gouttes, tout est réuni pour un fiasco mémorable.
Arrivés au salon je dégage précipitamment un mois de quotidiens "Le Monde" qui s’entassent en désordre sur le canapé. Je les pose...
Zut ! Où est-ce que je les pose ? C’est encombré partout. Ah ! Là ! Mince je les ai posés trop brutalement, j'ai déplacé trop d'air, les poils de Toupie virevoltent dans la pièce pendant... cinq bonnes minutes. Elle s’asseoit, poliment, sur le rebord du canapé. Elle pose son sac... non, j’ai parlé trop vite : elle ne sait pas où poser son sac tellement il y a de bordel.
(Aïe aïe aïe ! C'est terrible : il y a trop de bordel et je tombe sur une nana qui ne sait pas quoi faire de son sac, quelle gourde ! )
- Tu veux... tu veux... (qu’est-ce que je pourrais lui proposer ? Mon regard se porte sur la table (pas débarrassée) : une bouteille de Madiran ! Et il en reste ! Merci vieux ! Tu n’as pas tout bu ! ) Tu veux du Madiran ?
- Tu n’as pas moins corsé ?
(Difficile en plus !)
- Ben... euh... non..., les courses, tout ça...
- Va pour le Madiran.
Ouf !
(Elle me désire tant pour supporter le Madiran ?)
Après quelques instants, qu'elle consacre à une exploration visuelle de la pièce, et en silence - c’est atroce ce silence, ces lèvres trop bien fermées :
- Tu n’aurais pas des cacahuètes ou quelque chose comme ça ? C’est bien des cacahuètes, avec du vin.
Cramoisi je suis ! Cramoisi ! NON JE N’AI MEME PAS DE CACAHUETES ! ( Seigneur ! Qu’elle me demande où se trouve la salle de bain et qu’on en finisse ! )
- Tu me fais visiter ?
Ouf !

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Bon ben le reste hein ! Ca s’est passé comme pour beaucoup de couples le samedi soir.
Et... J’entends un bruit... Attends, je vais voir...
- Isabelle ? Tu es réveillée ?
La garce ! Elle faisait semblant de dormir pour : observer mon comportement (réponse A), oublier que ce n'était pas terrible et ne pas supporter d'autres assauts (rép. B), elle ne sait pas qu'en général je m'endors dans la foulée (rép. C).
Ce que je fais devant l’ordinateur ? Ben... j’écris quoi !
(Au lieu d'être devant l'ordi, j'aurais dû : la satisfaire (réponse A), la caresser tendrement après. Quel imbécile! Mais bon sang quel imbécile ! (rép. B), m'endormir calmement (rép. C). Ca valait mieux que raconter ma soirée sur le Net, pervers que je suis).
Que je te montre ? Ecoute... non... c’est des nouvelles que j’écris et ... et tant que ce n’est pas fini je...
(Quel menteur ! Mais quel menteur !)
Oui oui, j’écris parfois...
Mais non ! Ne lis pas !
(Aïe aïe aïe ! )
Quoi "la salle de bains et qu’on en finisse" ?
Mais non ! Ce n’est pas ce que tu crois !
Quoi "connard" ?
Aïe ! Attends ! Mais attends ! Non ! Non ! Pas les lunettes !

o O o


Et voilà ! Elle est partie ! J’ai même dû l’accompagner pour ouvrir la porte de l’immeuble...
(Valait mieux, des fois qu'elle ne puisse pas sortir et qu'elle ameute l'immeuble ) Enfin, à toute chose malheur est bon, j’aurai encore mon lit pour moi tout seul ce soir... J’y ai tellement pris goût depuis deux ans.

Quoi ? Ecrire, moi ?
Impossible. Suis pas fait pour ça. Juges-en :
* Un écrivain s'installe à sa table de travail, chaque matin à sept heures, en robe de chambre de soie et écharpe blanche, plume d'oie à la main, attendant dans une jubilation tranquille que finisse d'infuser son darjeeling matinal. Moi je traîne en jeans-sweat (ou en vieux jogging pourave et troué - plus facile pour aller pisser), pas rasé, coiffé pétard, avec la 43ème tasse de café de la matinée, froide, bien-sûr.
* Un écrivain a un égo en béton armé. Je suis taraudé par le doute.
* Un écrivain sait demander - et obtenir - une avance de son éditeur. J'ai horreur de parler d'argent.
* Un écrivain n'hésite pas à écrire vingt fois le même bouquin. Je panique devant la moindre répétition. Et je n'en suis pas à l'abri pour autant.
* Un écrivain a du style. Moi, des borborygmes.
* Un écrivain se délecte d'images délicatement tournées. Je résiste à tout sauf aux jeux de mots vaseux. On a dit que "le calembour est la fiente de l'esprit qui passe". Nomdedieu ! Avec moi, c'est les vaches qui ont appris à voler.

  • Un écrivain a de la suite dans les idées. Je ne suis que velléitaire.

J'ai pas eu cette finesse là, il y a bon nombre d'années, avec un de mes clients (une administration française que je ne nommerai pas, mais qui faisait dans les télécoms).
Je revoyais avec un de ses cadres, un groupe de statistiques produites par mes petites mécaniques. Le brave homme se tortillait sur sa chaise. Il a fini par craquer en me demandant si je pouvais lui donner la possibilité de modifier les chiffres résultants dans les petites-cases-là. Comme il avait pas l'air de comprendre que ça se faisait pas vraiment, j'ai fini par lui dire que je m'étais bien emm.. à pondre une foutue mécanique compliquée pour fournir une tomographie correcte de l'activité de son service et que j'allais pas permettre que n'importe qui foute ses pattes dans les petites-cases-là !! Il dût s'incliner devant mon foutu caractère. Mais j'avais du mal à garder mon sérieux.
En y repensant, je me dis que j'aurais du lui proposer un truc super-génial pour produire toutes stats-sur-mesure, avec un max de petites-cases-là accessibles comme on veut : Excel !

>J'ai honte de cette histoire vraie qui s'est déroulée entre mars et septembre 1988.
Lors de ma formation professionnelle dans le domaine social, nous avons eu une recherche en économie à effectuer. Nous devions le faire en groupe de quatre ou cinq mais comme j'étais le seul homme de ma promotion, j'avais du mal à m'insérer dans un groupe sans éveiller des jalousies ou des rancoeurs.
Donc, je décidais de faire seul, ma recherche avec comme thème le RMI. Pendant les deux mois qui ont suivis, j'avais "brillamment" fait l'intro et posé l'hypothèse de mon travail. C'est alors que deux copines de la promo m'ont demandé de se "raccrocher" à mon travail suivies immédiatement d'une troisième. J'ai accepté mais sous condition de forcer car nous devions rendre notre recherche fin mai.
Une semaine avant de rendre le travail, le constat était clair: pas une ligne de plus. En plus, il fallait faire un questionnaire, le faire passer auprès de professionnels et de gens concernés, dépouiller les résultats, expliquer tout cela, bref, c'était une mission impossible. La plus fainéante de nous, ou bien la plus ingénieuse, eût l'idée de faire une simulation d'enquête et d'inventer de A à Z l'ensemble des résultats. Nous avons ainsi pu rendre notre travail en temps et en heure et la notation fut même des plus réconfortantes. Le hic est apparu quelques mois plus tard en octobre précisément. Une des "têtes pensantes" de ce travail était en stage et la formatrice de son stage devait se rendre à une réunion du Conseil Général à laquelle mon amie fut conviée. Quelle ne fut pas sa stupeur quand elle vit des professionnelles brandir "notre recherche" et se baser sur nos résultats (presque scientifiques) pour demander au Conseil Général de prendre enfin des dispositions correspondants aux besoins des gens du département. J'ai honte, mais j'ai conscience du paradoxe et je déculpabilise très rapidement en pensant que ce département a été l'un des tous premiers en matière de politique de mise en place du RMI et ce en partie grâce à notre envie de ne pas travailler !

Un matin, je vais prendre le metro à environ 10 minutes de chez moi. Venant de rater ma rame, je suis presque seul sur le quai alors que celui d'en face est bondé. Et petit à petit, je remarque qu'un fou-rire s'empare des usagers des transpires en commun de la rive opposée. Comprenant que je suis la source de cela, je m'apercois, que j'ai gardé à la main mon sac poubelle, pas trop bien ficelé. J'ai du piqué un sprint pour aller récupéré la paquet de livres rares que j'avais foutu à la poubelle !
Je me suis appercu que j'avais toujours mes charentaises aux pieds une fois que la rame est partie !!! J'ai donc passe la soiree en pentoufles. J'aurais du me rappeler que l'on est bien dedans mais que l'on ne sort pas avec.

Les télésièges = source d'hilarité
1. La première fois que j'étais seul sur un télésiège, j'ai eu quelques problèmes avec cette mécanique. J'admirais les Alpes aux cîmes enneigées durant la lente et longue montée. Je remarque l'imminence de l'arrivée et souhaite soulever la "barre de sécurité": "Merdum, elle est bloquée!, me dis-je, Peut-être faut-il encore attendre (un peu comme dans les manèges des parcs d'attractions où la barre est bloquée jusqu'à l'arrêt de l'engin) ? Ben non: rien n'avait l'air de se débloquer, j'avais beau pousser de toutes mes forces. Arrivé au niveau de la cabane du responsable des remontées mécaniques, je hurle que je suis coinçé et qu'il faudrait arrêter la remontée. Là le préposé me répond (un peu énervé) :
"MAIS T'ES BELGE, OU QUOI ? ENLEVE TES PIEDS !
- Hein ?", lui ai-je répondu. Mais il était déjà trop tard: le gars n'a pas arrêté la machine et je venais d'aborder le demi-tour. Tcheu la honte ! Tous les gens qui étaient en-train de monter se fouttaient de ma gueule parce que je descendais sur un télésiège. J'avais alors tout le loisir d'étudier cette subtile mécanique et de me rendre compte que le repose-pieds était solidaire de la barre de sécurité (d'où le fameux mais néanmoins utile "enlève tes pieds")...

ça me fait penser à deux histoires cons de télésièges...
1- Dans les Alpes, partit skier avec des copains, nous prenons le télésiège. Jusque là, pas de problèmes si ce n'est que dans la queue, je me retrouve séparé du groupe et monte sur un siège avec un gamin (qui devait avoir 8 ans), sa mère et une autre personne. On s'assoit, on baisse la barrière de sécurité, tout le monde pose ses skis sur le repose pieds, quand le môme se met à chouiner. Je m'inqiète... Il a la barre centrale de la barrière qui appuie sur la cuisse, avec le poids des skis de tout le monde. J'enlève mes skis, la personne du bout qui sents que je commence a relever la barrière pour decoincer le gosse fait de même alors que le petit hurle toujours autant.
Soudain, sa mère qui n'avait rien capté de la scène, lui retourne une torgnole monumentale en lui hurlant dans les oreilles, "Tiens, ça te fera pleurer pour quelque chose !!!".
Shoking !
2-sur le télésiège, avec des potes, et une inconnue, nous montions tranquillement....Quand soudain en dessous, on apperçoit un lascar qui avait une belle combinaison ringarde (jaune, vert fluo) avec des espèces de peintures sur le visage et une casquette à l'envers, et qui skiais bien, mais plutôt du genre "Matuvu". Enfin bref, le genre de gars qu'on voit de loin.... Nous, comme des cons on le voit de loin, et on se fout ouvertement de sa gueule, l'affublant de sobriquets ridicules du genre : "Eh, t'as vu le sapin de Noel.... Encore un qui a peur de se perdre...." Quand il arrive sous le siège, notre compagne de siège qui n'avait pas bougé, se met à s'agiter, et à faire des grands gestes en direction du types en lui beuglant " CHEEERIE, attends moi en bas, j'arrive..." Regards effarés des trois moqueurs... Mais finallement, j'ai rompu la glace en croyant bon d'ajouter..." Ben comme ça vous ne risquez pas de le rater!!!" Tout le monde est partit dans un fou rire incontrollable.

Je me souviens une année, au ski avec des amis on était 5. Pas de pot, un télésiège 4 places... N'hésitant pas une seconde à me sacrifier, je pars devant avec les touristes, d'autant plus que sur le télésiège, il y avait une magnifique blonde (avec son père et son p'tit frère).
Bref, nous voila parti quand soudain j'entends mes amis hurler comme des phoques "alors elle est comment?". Au bout de deux minutes, je me retourne et leur dis :
"Pas mal, mais un peu plate, ......comme piste".
Et là, tous en coeur, "mais c'est pas de la piste qu'on parle..."
Cela a jeté comme un froid sur le télésiège où je me trouvais...

Cours de maths en Deug, ça devait être la théorie des ensembles, en tout cas un truc complètement abscons, et le prof couvrait l'immense double tableau (pas électrique, à contrepoids - le désavantage de la méthode, c'est que le changement de tableau est ultra-rapide, et qu'évidemment ce p... de truc reste coincé sur la moitié du tableau précédent que vous n'avez pas fini de recopier... ) de hiéroglyphes; plus personne n'arrive à le suivre depuis plus d'une demi-heure, quand il se retourne, posa sa craie, se rassied, regarde pensivement ses 300 élèves pendant quelques secondes, puis déclare, visiblement irrité : "Qu'est-ce-qui se passe ? Je vous parle hébreux, ou quoi ?".
Et un de mes petits camarades, juif de son état et par ailleurs la personne la plus douée en maths que j'aie jamais vu, se lève et lui dit "Je ne crois pas, parce que dans ce cas je vous comprendrai beaucoup mieux !"

Ma fille a fait le même genre de bourde
on recevait à dîner un ami homosexuel notoire et au moment du dessert, elle s'est pris une grosse part de gâteau en gueulant : "c'est pas une part de pédé, ça !"

Il y a quelques années, j'ai voulu apprendre à plonger. Vous savez, du haut du grand plongeoir, à la piscine. Mais, car il y a un mais, j'ai le vertige et j'avais peur de faire un "plat", donc je n'osais pas y aller. Puis j'ai rencontré un type qui m'a expliqué pas mal de choses, la façon de se tenir, comment tourner, suivre l'eau des yeux pour bien arriver... Bref, après plusieurs semaines de cours intensifs, j'arrivais à plonger pas trop mal et à faire des figures sympas. Un samedi où nous étions avec toute la bande de copains à la piscine, j'ai eu la "bonne" idée de leur dire que je savais plonger depuis le grand grand plongeoir. Comme ils connaissaient mon problème de hauteur, et que personne n'était au courant de mes récentes leçons (je n'allais pas leur dire avant si ça ne marchait pas), personne ne voulait le croire. Moi, fier et assuré comme pas deux, je me lève de ma serviette, et d'un pas cool et sur de moi, je me dirige lentement sans un mot vers l'échelle, et je monte sans me démonter. Arrivé en haut (la vache, c'est haut!) je me dis: quitte à sauter, autant que le maximum de monde en profite. Et comme il y avait quelques jolies nanas autour de la piscine, je me suis dit que c'était le moment où jamais de leur en mettre plein la vue pour augmenter mes chances.
Bref, me voila sur la planche, rebondissant pendant deux bonnes minutes faisant le maximum de bruit pour attirer l'attention et quand tout le monde me regarde, je me lance! Le saut a été parfait. Boucle arrière et vrille complète et je fends l'eau comme une flèche. Inutile de vous dire comme j'étais fier de moi! Je voyais déjà les bravos en sortant de l'eau. Je fis une courbe sous l'eau et, profitant de l'élan de la plogée, je bondis sur le bord de la piscine et, devant au moins une bonne cinquantaine de personne, je salue.
C'est à ce moment, penché au maximum vers l'avant, que je me suis rendu compte que lors de mon entrée dans l'eau, sous la violence de l'eau, mon caleçon n'avait pas suivi... Du coin de l'oeil je le voyais flotter au milieu du bassin. Inutile de vous dire que les rires ont été supérieurs aux applodissements et que mes chances d'être pris au sérieux par la suite étaient plus que compromises.
Maintenant, je mets des maillots de bain AVEC un lacet à la taille.

La semaine dernière :
Je viens juste d'attraper, dans des conditions abracadabrantes, le parachute que les autres m'ont lancé. Il s'agit maintenant de me lancer dans le vide. Ben oui, c'est le seul moyen qu'on a trouvé pour aller chercher du secours. Passke la plateforme commence à se disloquer, et qu'il y a pas mal de monde en grand danger. Pourquoi moi ? Peuchère, parce que ce n'est que de l'endroit où je me trouve qu'on a une maigre chance de ne pas tomber dans le pétrole enflammé. Alors foutu pour foutu, autant tenter qq chose. Donc je me prépare à y aller quand une espèce d'escogriffe mal intentionné se plante devant moi, avec ses potes, dans l'évident projet de piquer le parachute pour lui, le sagouin ! Ah non alors ! Mû par une vertueuse indignation - et les bras chargés - je lui balance un de ces coups de saton, dont j'ai le secret, en pleine poire. ... et je me réveille !! J'entends "Couinne !", je m'ébroue, je constate que ma jambe droite est sortie des couvertures, et que ma nénétte vient de se retourner vers l'extérieur. Oh le con ! je me penche vers elle, la prend doucement dans mes bras : "Sans blague, je t'ai cognée ?" Et elle, ensommeillée : "nan, nan, ça va.. c'était juste là, sur la cuisse.. pas fort... mais déterminé." Le lendemain, elle a eu droit à un café-croissant au lit, et son mec qui s'excusait avec des sourires de Mickey.

Un jour de 5ème, je me pointe au bahut et je retrouve mes copains avant de rentrer en classe. On parle de choses et d'autres puis, au moment où la cloche sonne, mon voisin de table attitré me dit:"tu as révisé pour l'interro?". Moi, affolé: "l'interro, quelle interro?". Il y avait une interro pour le cour d'histoire géo vers lequel nous nous dirigions. Je réfléchis à toute allure et je dis à mon copain:" écoute, tu vas me dépanner pour aujourd'hui et je te renverrais l'ascenseur dès que possible. Quand je cognerais sur le pied de ta chaise, tu me montres ta feuille. Quand je cognerais une autre fois, tu la cacheras, c'est que le prof regardera" Il me dit OK et pas de problème, on s'installe. Ah, détail important, nous étions installés juste devant le bureau du prof, au premier rang. J'avais remarqué que c'était là qu'on était le plus tranquille pour ne rien faire, et au premier rang pour ce qui était intéressant. Le prof distribue les sujets, demande le silence, et nous voila partis. Enfin, les autres, parce que moi... Je lis le sujet...Ouais, ben je sais rien. Je relis le sujet (ça m'occupe un peu). J'en sais pas plus. Pendant ce temps là, le prof nous surveillait. Je prends ma feuille, je marque mon nom, mon prénom. La date. Je marque:"interrogation de géographie". Je souligne le tout bien proprement. Ca m'occupe toujours. Le prof s'installe au bureau et sort un journal. Moi, juste devant lui, je faisais semblant de réfléchir. Et à côté de moi, mon collègue remplissait sa feuille. Il en avait des trucs à marquer, lui. Dès que le prof ouvre son journal devant ses yeux, je repère son pied de chaise et je donne un coup de pied dessus. Pas de réponse. Je recommence, plus fort. A ce moment, le prof pose son journal et me regarde. Je me dis"je suis grillé" mais je ne me démonte pas et je continue vaillamment à faire semblant de réfléchir et d'être concentré sur l'interro. Je me dis, pensant à mon copain:" Toi, mon salaud, ça fait deux fois que je te demande de me montrer ta feuille et rien! En plus tu marques plein de trucs alors qu'à part mon nom, j'ai rie marqué. Tu vas le regretter!". Et là, je me penche légèrement, je repère ses chevilles et vlan! Un grand coup dans les chevilles! Le prof me regarde, mon mouvement ayant du attirer son attention. Moi, je fais toujours comme si de rien n'était. Pendant une heure, j'ai balancé de grands coup de pieds dans les chevilles de mon collègue pour me venger. J'avais vraiment la haine contre lui. Je savais que j'allais rendre une feuille blanche et que lui remplissait toutes les réponses de bon coeur. Je faisait toujours semblant de réfléchir à chaque fois que le prof me regardait. A la fin de l'interro, j'ai rendu honteusement une feuille désespérément vide et je n'ai pas traîné dans la classe. Je retrouve mon collègue et je lui dis: "t'es un enfoiré ! Je t'ai demandé de me montrer ta feuille et tu l'a gardée pour toi."
Il me répond étonné" tu me l'a demandée ? J'ai rien senti." "En tous cas, tu dois sentir tes chevilles, vu les coups de pieds que je t'ai balancé pendant une heure!". J'avais des grosses chaussures style Dock, à l'époque.
Et là, je réalise. Je me retourne, et je vois le prof, à l'autre bout du couloir, qui nous regardait partir. Il avait étendu ses pieds pour être à son aise pour lire son journal, et j'avais passé toute l'interro à lui balancer ses coups de pieds de toutes mes forces dans les chevilles qui dépassaient sous le bureau! Je suis tombé de rire. Il a du penser que je me vengeais de ses questions vaches.
Inutile de dire que lorsqu'il a rendu les interros, il ne m'a pas loupé...

Dans le même genre (Amphi plein à craquer), sauf que je n'étais pas prof mais étudiant.
J'étais donc assis tout au fond de l'amphi (oui, oui, près du radiateur) pendant un cours de math et la prof écrivait tant bien que mal ses équations avec force lettres grecques et latines. J'arrivais à suivre, également tant bien que mal, jusqu'à un moment où évidement je n'ai plus rien compris. Je me lève pour poser une question me permettant, je le croyais, de reprendre le fil de la démonstration (je ne me souviens pas de la question, mais la suite de la conversation vaut son pesant...) : Réponse de la prof :
Mais, Monsieur, vous ne savez pas lire ou vous n'y entendez rien !
Réponse involontaire du sus-nommé : Mais, Madame, j'y peux rien, vous faites vos P comme vos Ro. .... La démonstration n'a jamais été terminée.

Parmi les bons mots des profs, voici ce que nous a sorti un prof de math en Math Sup.
Il s'agissait de calculer une marée et on s'attendait à quelque chose du genre "quelques mètres".
Le prof fait son calcul au tableau et le résultat était 10 exposant -39
Et il s'écrie : "Mais c'est énorme !"

Il y avait aussi la petite phrase " A et B sont tous les 3 nuls" !!!

Une autre phrase de prof qu'on m'a raconté...
Sur une copie de contrôle, un étudiant avait calculé la vitesse nécessaire à la mise en orbite d'un solide....Sa réponse fut quelque chose du genre 40 km/h. Annotation du prof dans la marge : "faites attention en faisant du vélo !!!"


un p'tit
message?

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